26 juil. 2010

Juiverie et manque d'entrainement.


Alors que la finale de la coupe du monde de football s’achève, me voici, le cul rougi par la position d'un caca prolongé, la morve au nez, le cerveau dans les chaussettes, excitée telle une jeune vierge en proie à quelques hallucinations érotiques, nue sur un nuage où trône un vieux barbu pervers, jouant de ma vulve en compagnie d’adorables chérubins ; oui, je peux enfin profiter de la lecture de mon Canard PC spécial E3. Ceci dit, je vous le concède, cette introduction dégoulinant d’enthousiasme, malgré le plaisir toujours renouvelé que me procure un bon Canard PC, requiert quelques explications.



Bien que cela ne me dérange peu, il pleut. Pour un dimanche en Irlande c’est plutôt commun, mais ce n’est pas tout. En manque d’alcool ; ma pitance ayant éclaté entre la France et l’Irlande, inondant par là même le contenu du colis où ce trouvait mon «Canard PC» ; objet de tout les désirs impraticables durant plus d’une semaine parce que les pages à l’odeur nauséabonde et acre furent bien trop imbibées par la vinasse ; douleur pour mon alcoolisme, douleur pour mes plaisir solitaires. En manque de tabac pour une gorge bien trop enflée soumise aux assauts d’un rhume bien trop irlandais. Encerclé, quotidiennement, par d’étranges personnages parfois plus proche de l’animal que de l’être humain, handicapés zombifiés par les différentes médecines qu’on leur administres ou, tout simplement, naturellement incapables. Le tout dans une langue shakespearienne aux accents celtes, certes, mais surtout alcoolisés.
Il m’est plus aisé de succomber aux charmes d’ un ou d’une Ovis aries/mouton (question zoophilie je ne fais pas de distinctions) pour enfin me délester d’un trop plein de miel (bien plus que bourses ne peuvent en supporter) que de «lever» une autochtone au seins bien trop gonflée pour être honnêtes mais cela n’a finalement que peu d’intérêt.


Bref je m’emmerde, alors, en bon prince, je partage et puis je n’arrive pas, comme ça, les mains vides. J’ai quelque chose pour vous ; rien de bien palpitant, quelque chose qui risque de vous coller à l’estomac.

Je dois vous faire part de cette malheureuse expérience, une expérience juive qui pourrait tout aussi bien être musulmane, chrétienne, maoïste, allemande, finlandaise ou suisse. Il y a de cela quelque jours, à ma grande surprise, cette jeune juive, française, avec qui je fus plutôt proche quelques années auparavant (c’était le temps de l’insouciance et elle était particulièrement attractive pour ne pas dire sacrement «bonne») décide de réapparaitre. Ma foi, elle a beau être juive, le souvenir de sa plastique. Tout se déroule plutôt bien, joie mutuelle d’échanger quelques mots, désir de se revoir, distillation de petites phrase çà et là sur nos murs respectifs facebookien (bha, quoi? Je suis en chien.), c’est alors qu’un malheureux incident provoqué par une réaction de babouin change la donne.


Je me relis, relis, relis et puis j’aime pas, je m’emmerde, c’est mal écrit, ça n’a pas de vie, c’est plutôt bête et pédant bref c’est terminé. C’est plutôt dommage, j’aurai aimé développer un peu, parler de cette éternel question : quelle liberté ont la parole, l’humour, la compréhension ? Mais premièrement je ne me sens les épaules de développer pertinemment le sujet ensuite c’est bien trop sérieux pour avoir une place ici, s’il y a bien une chose que l’on se doit de respecter ici c’est la connerie ; et puis quoi, c’est un travail bien trop conséquent pour un fainéant. On pourra encore me reprocher de ne savoir seulement produire que des intros, ce à quoi je répondrai que ce n’est pas faux, mais voila comme l’exprime majestueusement dieudonné (maitre à penser) ; "jusque là, la quenelle, jusque là".
Bon je souhaite tout de même continuer, oui, quitte à m’enfoncer autant le faire en beauté, et puis bon l’avantage c’est qu’ici je suis libre ; y a bien le filtre orthographique de babouin mais c’est plutôt minime, cela me permet de conserver un semblant de dignité (discutable tout de même vu que finalement vous êtes au courant de mes lacunes, sans pour autant en connaitre l’étendu et je vous l’assure c’est plutôt rassurant et bénéfique pour la compréhension donc pour vous.)




"(prend ta respiration ça va être long)" En bon petit soldat de judas, la voila qui monte sur ses grands chevaux (elle est juive, elle est riche donc possède un «haras» et n’a aucun humour). Bref, elle a pris la mouche, me reproche d’avoir changé parce que de mes amis je suis solidaire, que ce genre d’humour est «inhumain». Parce qu’elle, oui, elle sait, elle est juive et cela caractérise, aujourd’hui, de trop, son identité ; besoin de s’accrocher à quelque chose pour exister. Elle se sent obliger de balancer l’argument d’autorité : l’histoire familiale, s’arroge d’un héritage délivré par son grand père afin de démontrer notre monstruosité parce que, nous, goys, on ne peut pas vraiment comprendre la souffrance à laquelle tout un peuple à été confronté, que notre humour manque de dignité, de respect même, qu’au final on est pire que des idiots, définitivement pas humains. Tout ceci en fût assez pour qu’ensuite elle ne m’adresse jamais plus la parole. Parce qu’un ami, (libre d’écrire et de s'exprimer) connaissant le personnage, c’est fait un plaisir de la provoquer en balançant une énormité anti-juive. Mais le propos ici n’est pas tant la nature juive (ceci pourrait tout aussi provenir de quelques abrutis toutes religions et nations confondues, la Connerie est universelle et le meilleur argument contre le racisme), ni même le sentiment de la perte d’une amitié , mais plutôt cette idée qu’intouchable puisse être quoi que ce soit

.
C’est d’autant plus flagrant, de nos jours, que l’on entend de tous bords que l’humour, l’expression et la supposé liberté d’en user sont à prendre avec des pincettes, qu’il y a des choses, de l’avis commun, qu’il ne faudrait, sans doute, pas penser et encore moins exprimer. D’autant plus pernicieux que tout ceci se déroule dans un climat ou les points de pressions ne sont plus totalement juridique, plus totalement politiques. Je m’explique, juridiquement quelques ressorts existent en particulier la diffamation (atteinte à l’honneur d’une personne publique ou privée etc…), mais la censure, comme action politique et juridique, nous est épargnée grâce à la constitution, en particulier: le préambule d’octobre 1946 (ayant valeur constitutionnel depuis 58, concernant les libertés fondamentales) de plus il serait peu populaire et donc politiquement suicidaire d’en faire usage de manière ouverte. Non c’est bien plus excitant, l’Etat n’a plus le monopole de la censure, le démocratie à l’honneur, c’est le peuple qui s’auto-contraint, d’autant plus diabolique que tout ceci se déroule sans que personne ne puisse vraiment l’apercevoir (puisque la pièce ce joue en notre fort intérieur). Première en cause : «la pression sociale», c’est une grosse expression fourre-tout mais nous ne somme pas sur un article scientifique et ceci résume plutôt bien la situation (je devrais énumérer ce qui, pour moi, relève de la pression sociale, le contenu est plutôt simpliste: les différentes pressions exercés par le monde du travail, l’appartenance ou la fréquentation d’une communauté, organisation, d’un quelconque groupe humain, l'adhésion à un socle idéologique ou de pensées. En gros, gros, le politiquement correct et la pression économique).
Bref c’est la merde et surtout chiant de devoir se confronter à ce genre de situation d’avoir à perdre une connaissance pour être intègre, d’avoir à subir le ridicule sérieux de certains (quoi que c’est sans doute l’une des choses les plus amusante au monde que de jouer avec un «sérieux»).


Pardonnez le nihilisme de mon propos, mais comme le résume si bien Dieudonnée, «soit on en rit, soit on deviens terroriste».
Voila et pour ceux qui ont eu la flemme de me lire, je vous comprend, voici un résumé parfait (c’est là qu’on se rend compte que le génie existe) :

8 juin 2010

Il parait que je suce bien.

Au hasard de ma soirée, en descente de caféïne, je vais me balader sur le blog, celui que vous lisez en cet instant (je m'adresse plus ou moins à moi-même), il est 21h23 et.. et... et que vois-je?! Merveille, 2010 visites!



Je souhaite donc adresser un grand merci à Mr Loose et à Babouin (moi) pour nos 2000 visites. Pour les 10 probables autres visiteurs, vous pouvez aller vous faire enculer.

En 2010, on en fait 2010. Bon ben, à dans 990 ans, si Allah le veut bien.

KIKOOSEXE.

Pour nous féliciter, voilà quelques vidéos qui ne feront pas tâche sur ce blog médiocre.







KIKOOVAGIN.

7 juin 2010

J'hésite entre l'holocaust et le discount.

J'ai, comme vous le savez si bien, toujours de très bonnes idées.


Je me suis aujourd'hui réveillé à 12h, d'humeur détestable comme à l'accoutumée. J'ai allumé mon ordinateur, je me suis levé, j'ai combattu mon érection matinale pour aller faire pipi, tordant le glaive dans tous les sens pour ne pas salir un peu plus une salle de bain déjà dans un état pitoyable. J'allume l'ampli, contemple l'étendue des dégâts et me dit que je rangerai demain. Je m'assois aux pieds du lit puis lance un album au hasard de Sun Ra et aperçois la cafetière.

Ah! Quelle vision d'horreur quand j'y repense. Une vision dissimulée derrière ma stupidité qui la couvrait.


Cette cafetière donc, une cafetière de mauvaise facture que l'on m'avait donné, allait satisfaire mon manque conséquent de tabac auquel je devais faire face depuis deux jours. J'attaque avec une première cafetière dans laquelle j'allais vider le contenu plutôt mince de ma flasque afin d'y donner du goût. Une simple lichette.

Les premières gorgées sont exquises. Dix minutes passent et 5 tasses remplies à rabord avec. Je lance une deuxième cafetière, ne ressentant aucun effet. La seconde arrive et dès la première gorgée je constate qu'une nouvelle lucidité m'habite, chacun de me mouvement est ciselé, ma vision pure. Il est 12h30.


Je bois, je bois, je bois. Et je suis parcouru d'une joie immense. Je suis sûr de moi. N'ayant jamais vraiment consommé de café, ces deux cafetière me font comme l'effet d'une première cuite, je suis une baleine consommant du plancton hallucinogène, un babouin qui encule un pingouin. La troisième arrive, tranquillement mais sûrement. Je discerne plus ou moins les ploufs de la chaleur dans ma cafetière, la fumée dévoile une fragrance raffinée, et mes yeux bougent tout seuls. Mes tremblements ne m'affolent pas, bien au contraire, je suis lucide. Il est 13h, je bois ma troisième cafetière.

Elle se finit rapidement, et les premières traces de nervosité apparaissent. Je suis fébrile mais, complètement à bout de nerf, je me dis qu'il me faut du café pour reprendre le dessus. Mes bras agissent sans que je le veuille vraiment, les mouvements de ma tête et de mon regard me dépassent. La quatrième cafetière arrive, je la bois. Pas entièrement au demeurant, je laisse une tasse. C'est alors que je me rends compte de mes actes.

Je souffre d'un mal de ventre affreux, mes intestins se transforment en une pierre plate et réclament de la nourriture, mais j'ai trop de force pour leur en donner. Je vais aux toilettes. Ce ne sont pas des crottes qui sortent mais du napalm. Je défèque sur le marc de café, constate un mélange de senteurs de différentes culture dans mon nez. Je suis horrifié.


Je tourne en rond, j'agis de façon totalement illogique et ma joie d'antan laisse place à la terreur. Une terreur tranquille, mais une terreur tout de même. Tout va tout de même bien jusqu'ici.

C'est alors que les coups de téléphone commencent. Le premier m'affole. Je ne réponds pas. Le second, de la même personne, arrive. Je réponds, tente d'être courtois, mais mon bras droit m'affole; il bouge seul. Je clos la conversation sans savoir si j'ai été ou non un garçon charmant et sympathique, et mes souvenirs de celle-ci, caféinés eux aussi, s'en vont en courant. Je ne suis plus humain, je joue à pokémon de façon instinctive, tout va bien, je ne pense plus à rien. De nouveau mes téléphones se remettent à sonner. Je n'y fais pas attention mais au 5e appel je me résous à regarder qui c'est. Ma mère.


Etant un peu plus conscient qu'avant, je rappelle la madre. Mauvaise idée. A peine le "ça va?" de courtoisie passé, l'échange dérape vers les problèmes de toiture, et, l'ayant pourtant prévenu que j'avais bu plusieurs litres de café, elle continue à m'en parler. Le stress s'empare alors un peu plus de moi, et je panique, créant la colère de ma mère. Cette dernière me dit que je suis un imbécile, que c'est stupide d'avoir bu autant. Je lui narre mes maux de façon édulcorée, elle me raccroche au nez. Je suis en colère à mon tour, je tourne en rond, un cri m'échappe, il me terrifie.


Elle me parle sur internet, je panique. Encore. J'ignore. Les appels recommencent, 10 fois d'affilée, le cauchemar commence. Mes muscles se crispent, je frappe dans le vide, un cri m'échappe, je frappe mon placard, il n'avait qu'à pas me regarder, je lui jette mon sac au visage. Il se calme. Le frais de ma baignoire me rassure, les appels encore et toujours recréent l'horreur dans mon cerveau. Je vais ranger.

La moisissure des assiettes, l'odeur, et les envies de gerbes m'énèrvent. Je me munis de deux serviettes, et malgré l'atroce chaleur de mon appartement, je les enfile autour de ma tête, je me protège des parfums immondes et me transforme en Yasser Arafat dans ses plus beaux moments de caillasse. Les appels se sont arrêtés.


Je reprends conscience après la vaisselle, mon appartement est propre, plus ou moins, je me mets à l'ordinateur, je me rassure dans une conversation avec Mr Loose, et les palpitations commencent. Mon coeur bat aléatoirement, mon sein gauche se manifeste et danse sur un rythme différent, un pincement puis un trait comme une longue aiguille douloureuse me parcourt.

La conversation se termine, je commence à écrire ce gentil merdier.

Aucune conclusion morale. Les évènements racontés dans cet article sont vrais, purement créés par une dose massive de café et la paranoïa qui en suit. Je ne peux que vous conseiller d'essayer, après tout, le café est une drogue légale et assez low cost. Coupez simplement le téléphone, ou mangez votre mère et vos amis, on sait jamais.

5 juin 2010

J'ai le Diable dans mon Appeau.


Cet article ne parlera sûrement pas des chinois. Le problème est que l'on ne peut jamais en être sûr: comment éviter un sujet aussi présent que le jaune? Même les scooters de notre jeunesse Française sont bridés. Je divague. Et si ce n'est pour une fois pas créé par l'alcool, c'est sûrement son manque qui m'empêche d'écrire autre chose que des stupidités.

La vie de pauvre n'est pas facile. L'on a rien à manger, pire encore! Rien à boire. Le plus souvent, c'est pour un patron impuissant que l'on doit travailler, qui rêve de vous humilier en tapotant son sexe, qu'il imagine en matraque, sur votre visage. Son incapacité à réaliser ses espoirs de domination par l'érection lui donnera mauvais caractère et mépris de son pauvre employé: vous.



Et finalement, je le comprends ce méchant patron. Car vous les pauvres (j'imagine que seuls les sans le sou lisent les LDM, puisque les riches ont sûrement mieux à faire) vous passez votre temps à vous plaindre. J'ai pas ci, j'ai pas ça, gnah gnah, revendications sociales. Il y a pire que votre situation, il y a moi: un pauvre également branleur et sans travail ni avenir. Car si vous recherchez une belle vie, une femme et des enfants, je suis au stade où votre femmes, vos enfants/la mienne les miens ne sont que nourriture.

Mais peu importe, ne faisons pas de différences. Foutons nous des hippies, simples gosses de riches ne voulant pas assumer d'être nés dans un pays riche, et voulant se retrouver plus maigre qu'un nègre mort sous l'effet de la chaleur, foutons nous du clochard et du bébé abandonné. Ici, ni discriminations ni compassion. Non, juste des solutions.

Qu'il soit bête ou bien moins bête, le pauvre est pauvre. Et là, vous vous dites "Mer il et fou!!!". Je vous comprends, mais non. L'être humain, aussi stupide et imbuvable soit-il, mérite mon aide.

Le choix est toujours délicat. Quand on n'a pas (ou peu) d'argent, l'on doit choisir entre l'alcool et la nourriture. Décider de choisir l'un ou l'autre n'est pas si évident. Si on achète un pack de douze, c'est le gruyère rapé qui prend la fuite, tel une femme devant mon manque d'hygiène. Et si on achète la pizza qui nous ravit tant, si l'on donne notre maigre salaire à ce petit commerçant basané nous offrant pour le prix d'une pizza DEUX PIZZAS c'est l'estomac de notre flasque qui se vide.


La solution est pourtant simple. Je m'explique.

La mode est au recyclage. Entourez vous d'amis généreux qui pourront vous nourrir de temps en temps, disons une à deux fois par semaine, et ce de manière conséquente. Des plats pleins de fibres et de protéines seront conseillés. Grâce à cette offre, vous pourrez rester en vie, simplement survivre, et boire votre alcool de manière immodérée. Mais la faim au ventre n'est pas non plus un plaisir d'une grande valeur, et pour se mettre à l'abris de ce mécontentement et profiter comme il se doit de son houblon ou de son raisin fermenté, il faut passer à l'étape supérieure.

Mangez votre caca.

Non, ne soyez pas dégoutés. Non, non. Sortez des conventions culinaires. Le caca, après tout, n'est fait que des résidus que vous avez précédemment ingurgité, et, pour les tatillons, de quelques sucs gastriques. Mais il reste une matière que l'on a mangé au préalable. En quelque sorte, en mangeant n'importe quoi, des pâtes, de la viande, des croustilles au fromage, on mange du caca. TOUT est caca. Alors pourquoi se passer de ce met gratuit et, vous en conviendrez, très charmant? Accompagné d'une ou deux boules de glace à la vanille, il sera encore plus délicieux (le fameux "mélange chaud et froid".)

Un seul argument? Bien sûr que non. Le caca vient de nous même, plus que n'importe qui il vous connait. Voyez en lui une mine de connaissance, ou en d'autres termes la nourriture de l'introspection. En plus des avantages de la gratuité, manger votre caca vous apportera une vie saine, équilibrée, une pure représentation de vous-même.



Et comme dit le proverbe: "Hmm, le caca c'est délicieux."

Vous pouvez désormais mener une vie saine et alcoolisée, sans les anciennes préoccuations sociales. Vous êtes un homme heureux (puisque l'on se fout des femmes ici) et équilibré.

En attendant, pause musicale.

3 mars 2010

S'ils ne se suicident pas, je les aiderais.

J'ai eu l'occasion cette année de cotoyer un animal terrible, une vraie honte de la nature. Et je ne parle ni des Suisses, ni des Indiens.



Après avoir débuté une vie naïve dans l'enclave des papes, à Valréas, il me semblait avoir été proche des pires infamies que l'on puisse connaître. Cette contrée peuplée massivement par la stupidité, par l'ignorance et par une incompréhensible fierté ne me paraissait pas égalable (je m'en suis pourtant sorti sans trop de dommages en la quittant avant que notre cher nouveau maire, vile pute huissière, ne fasse sont apparition, apportant avec lui un orgueil injustifié et détruisant le peu de patrimoine culturel de qualité présent dans la ville et alors en place.) dans la nullité. Nonobstant, Nyons, qui pouvait donner des illusions quant à la précédente expérience pédagogique du « Pays de Valréas » s'avéra pire encore. Nous passerons sur la perversité d'un proviseur observant avec attention les jupes des filles et les concours de bites d'une partie des élèves, se battant pour avoir le meilleur style.

Et pourtant... Il est un animal pire que tout ce que l'on peut imaginer. Une fiente démoniaque se gargarisant d'être plus ouvert qu'un anus triple-pénétré, pensant pouvoir donner son avis sur tout (et peu importe s'il n'est pas intéressant, ou simplement crétin), pensant faire parti d'une sorte d'élite.

Son danger vient du fait qu'il n'est pas reconnaissable. Dans la rue, il se fait passer pour un simple humain, bien que plein d'une pensée haute, du fait son activité. Pas même un code vestimentaire. Il se fond dans la masse. Se réclamant d'un multiculturalisme primaire, l'animal se sent ouvert et ne juge pas les gens sur leur apparence. Il est « différent », un pied chez lui, un pied chez les autres, car ca ne peut que le grandir.

Cet animal, qui mérite un pied des les couilles, un pied dans la gueule, c'est l'étudiant en anthropologie.

En effet, et alors que cette matière est d'un intérêt indiscutable, du moins quand elle est bien enseignée, son étudiant, à 99%, ne casse pas trois pattes de canard (et j'espère bien parce que sinon ils auraient des ennuis avec Baboon.) Imbu de lui même, cet étrange être est persuadé d'être mieux que les autre, ou en tout cas différent, d'être UTILE. Il se plait à faire des remarques de gauche, de s'étonner du comportement de l'homme occidental tout en se pliant au mythe du bon sauvage auquel il ne vaut mieux pas se frotter.



L'étudiant en Anthropologie réinvente le manichéisme. Le mal hante les rues, mais Dieu merci, l'on nous vend du café équitable, nos chaussures sont éthiques, et nos oreilles branchées sur France Culture (si je me reporte aux dires d'une élève de 30 ans: « Je faisais un boulot de chien, je réparais des meubles, la seule chose qui me sauvait était d'avoir une oreille sur France Culture », pute.) Au pire, il n'est même pas en conformité avec ces stupides principes, et n'aime que les apparences de sa culture et de sa haine du sarkozysime.



Pire encore, élite de la classe étudiante de par sa discipline si rare et originale, l'anthropologue amateur se prend pour le messie. Le diable télévision, symbolisé par le démon TF1 (manichéisme, quand tu nous tiens) est sauvagement réprimé. La tv transforme les gens en zombie, l'étudiant se doit donc de sauver la terre de cette malédiction. Alors même qu'il lit télérama. Il faut intellectualiser le monde, telle est sa mission divine.

Et pourtant, il est incapable de parler d'autre chose que ce qu'on ne lui a dit, plus ou moins implicitement, de dire. « Balandier, personnellement, je le trouve brillant, après, ce n'est que mon opinion! ».



C'est quand on est caché derrière un tas de merde que l'on sent le plus mauvais.

Guy Morin doit plonger la tête la première dans les limbes.

2 mars 2010

Le Jeu décède Famille.

La vie humaine est pauvre et emmerdante (tout comme moi). Rien, excepté l'alcool, ne modifie ce fait au combien éprouvant. Comme l'a dit Pascal: « Un Roi sans divertissement est un homme plein de misère. » (ndb: je connais un Pascal qui aurait dit « Un Roi sans saucisson... ») Plutôt que de tomber dans l'embuscade de ce chrétien affaibli par les maladies et avaleur de verge, traitons ici de notre belle Provence, terre du pastis et de la bêtise qui en résulte.

Giono, dans « Un Roi sans divertissement » (vous noterez la cohérence du rapprochement, malgré la gueule de Pinocchio) traite de l'ennui, au sens Pascalien. Langlois, le personnage principal, gendarme moustachu venu enquêter sur un meurtre prend goût au sang et se met à tuer pour se « divertir ».



Mais me direz-vous, même si l'idée de génocider la race étudiante, réduire à néant dans sa globalité ces êtres constitués majoritairement de caca est fortement tentante, le risque d'emprisonnement est trop grand pour y céder. Et vous n'avez pas tort. Moi même je m'empêche de sauter copieusement à pieds joints sur ces gens pour faire sortir leurs entrailles (mais j'en rêve la nuit, c'est presque le vivre.)

Alors, sommes-nous destinés à vivre cette vie de façon si monotone?

Le messie est arrivé, sous les traits radieux et fins de Babouin. Je vous répond non. Et ce car mon surpuissant encéphallus (il est au cerveau ce qu'est Roberto Malone à la performance cinématographique, une prouesse de la nature en somme) vous a dégoté un charmant jeu, divertissant et se pratiquant à plusieurs. C'est un jeu que l'ont pourrait nommer « Jeu de famille », ou « Jeu de société close et réduite ». Les règles en sont plus ou moins simples.

Je vous explique.

Trouvez une femme stérile, et promettez lui une vie de rêve. Pliez vous ou pas à cette close, l'essentiel est de rendre docile votre bien aimée. Adoptez un enfant de la couleur de votre peau, mais ne lui révélez pas le secret de l'adoption. Attendez que ce gentil petit être soit en âge d'éjaculer ainsi que d'enfanter, puis droguez le afin qu'il tomber éperdument amoureux de la femme à forte poitrine que vous lui aurez trouvé. Patientez encore quelques années, que le couple soit installé. Dégotez enfin une fiole de filtre d'amour à courte durée, également appelé ghb, puis enfantez la jeune fille.

Filmez la scène. L'enfant nait, la famille est heureuse.

Le grand moment est maintenant arrivé, et quand l'enfant de votre fils est entré dans l'âge minimal pour comprendre les conversations de grand (vous jugerez vous même quel âge convient le mieux, sans précipiter les choses), organisez un repas de famille. Lors de ce repas, vous mangerez copieusement, et à la fin de celui-ci, vous inviterez votre famille à aller regarder un charmant film de votre composition, afin de « fêter l'unité de nos liens du sang ». Lorsque les premières images arriveront, tout le monde sera choqué. Votre fils vous demandera ce qu'il en est, vous lui répondrez que sa femme est une catin. Et quand les larmes viendront sur son visage, vous lui annoncerez la paternité de son enfant, lui disant que vous pouvez même faire un test sanguin pour le vérifier. Il vous répondra que c'est impossible, car vous êtes du même sang. C'est ainsi que vous lui direz qu'il n'est en fait qu'un enfant adopté.




Vous aurez ainsi ruiné la vie avec sourire de votre famille, que vous n'aimiez évidemment pas.


20 janv. 2010

Cathodique ta mère.




Relents aux accents étranges, ça pue la vieillesse et la jeune bourgeoisie, les yeux me piquent, et pour cause : me voila catapulté en première classe d’un tgv en partance pour Genève ; non pas que cela me déplaise, pour un coup du sort bien heureux (ceci étant discutable, n’oublions pas que je m’enfonce vers la suisse). La société nationale des chemins de fer vient gracieusement, suite à une correspondance TER ratée (SNCF : bien connue pour gérer son réseau de manière efficace), de m’offrir une place au sein de ce sanctuaire à fric, horlogerie de pointe et chocolats.

Souvenez vous (ou sinon regardez nos articles précédents), nous avions, depuis quelques mois, en projet d’infiltrer la suisse, peuples aux mœurs bien curieuses, afin de vous rapporter nos conclusions quand à une future domination suisse sur le genre humain. Très peu excités par ce voyage, nous nous devions tout de même, par souci d’intégrité et surtout pour vous, de finir ce que nous avions entamé, l’actualité récente confirmant certaines de nos craintes.

Sans pour autant épiloguer sur la question des minarets qui au premier abord était étonnante tant les suisses on fait preuve de bon sens et de prudence, répondant brillamment au proverbe suivant, « si tu veux garder ta femme, et si tu ne peux rivaliser par la taille, tranche ce(eux) qui te dépasse ».



Il est certain que ces masses phalliques, pour le moins exhaustives quand à la capacité démesurée de plaisir que peuvent procurer les peuples de couleur foncée, auraient provoqués la perte du peuple suisse. On parle bien ici d’évolution et de préservation du génome, d’une libido de femmes suisses tous âges confondus et de toutes nature physique hypnotiquement dirigée par ces étranges constructions.
Ceci étant, nos affaires n’en aurait été que soulagés.

Fabuleuse manœuvre à deux temps d’un peuple que l’on ne devrait plus jamais sous-estimé. Non content d’avoir remporté le combat sur l’évolution, n’ont-il pas réussi le double tour de force de se faire une publicité considérable en Europe ainsi que noyauter, avec habilité, le débat en France. Débat bien connu pour s’entortiller en une spirale infernale capable du rapt de l’opinion (de ce qui est dits et répéter médiatiquement, politiquement etc..) des mois durant (tour à tour, passant : de l’islam à la bourka, de l’immigration aux banlieues, de la violence et à l’identité nationale le tout ce combinant à l’infini).


C’est ainsi qu’en mobilisant notre attention sur des sujets au demeurant futiles (Tapain l’exprimant mieux que moi : j’essaierai de vous retrouver le couplet si je m’en sens le courage mais pour le moment je suis dans un train et je n’ai pas de connexion internet :

« j’ai plus croisé d’humains nus, que de femmes voilées, dans nos rues »), dans l’ombre et avec la minutie d’une horloge, la suisse, masquée, nous prépare un sale coup.


On s’éloigne toutefois du propos de cet article qui visait seulement à réduire mon ennui, ma peur de la bourgeoisie et aussi, un peu, dans son inspiration primaire, à vous démontrer que la télévision était de loin le plus grand outil pédagogique, proposant aux parents d’abandonner toute responsabilité quand à l’avenir de ce qui fût leur plus grande erreur.
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Devant la pression qu’exerce babouin et d’autres qui n’ont tout à fait aucun rapport avec ce blog, devant l’obstination et la bêtise, tous ça parce que je ne livre pas mes articles lorsqu’il le faudrait, parce que récemment certains se sont réveillés pour écrire et que par souci de solidarité je devrais me forcer à en faire de même, aussi vite que possible. Parce que je ne trouve pas de temps pour m’emmerder (ce qui risque de changer d’ici la semaine prochaine.) je décide de vous livrer ce dernier article en plusieurs parties, ou non. C’était un peu la vocation des lois que de faire comme bon nous semblais. Je compte bien m’y tenir et toujours y prendre du plaisir.

11 janv. 2010

Un peu de poésie dans le cul des brutes.

Dans le cadre de la nouvelle rubrique "Un voyage autour du monde, un voyage en poésie", qui rendra hommage aux cultures du monde entier, voici le premier poème:

This Is Raël

Brûlons les juifs
Ca sent le porc grillé
Cochon kascher et vif
Maigres cadavres empilés
Repose en paix
Chacun ses choix
Renifle mes pets
Chacun sa shoah.


8 janv. 2010

De la sexualité, au palmier dans l'anus.


Arrêtez, je vous en conjure; ne jouissez pas alors que je reprend la plume, vous allez en mettre partout et je déteste faire le ménage.


Je n'ai jamais aimé les êtres humains. Il y a bien sûr quelques exceptions: les actrices porno, les communistes, et les vendeurs de spiritueux. J'ai toujours eu honte d'appartenir à la race humaine, et, même si c'est très appétissant, je n'aime pas me dire que je suis également un ramassis de merde. Il faut donc refuser chaque activité humaine: la santé, l'hygiène, la politesse... refusez tout. Puisque nous avons déjà traité le (vaste au demeurant) sujet de l'hygiène dans mon merveilleux article "Le Stratagème des Aisselles", attardons nous ce soir sur la pire de ces activités: La Sexualité.

Attention, bien sûr, il n'est pas ici question d'attenter à la vie de la masturbation. Non. Nous allons au contraire prouver qu'il est parfois plus bénéfique de se retourner la nouille en solo que de faire du sexe en coop. Alors désolé, j'aurais bien tenté de vous faire un truc à la con du genre "Les 10 bonnes raisons de ne pas sexer" mais je n'ai aucune idée d'où je vais. Non non, vous allez vous contenter de ce que je vous donne, sous peine de vous faire nazier l'anus.

Cela me semble évident (mais apparemment ca ne l'est pas pour tout le monde puisque je suis ici) mais faire l'amour (ou motoculter le vagin, selon les cultures) est avant tout un acte de reproduction. Ah! Faire des bébés, vous me l'accorderez, est un acte profondément dégoutant. Alors bien sûr, si vous êtes communistes, vous mangez des enfants. Mais n'oublions pas qu'en aucun cas la fin justifie les moyens, et qu'il ne faut pas prendre le risque de faire des mioches. Avoir une vie sexuelle, c'est rater sa vie.

Niquer (je n'aime pas forcément ce mot, mais pour que votre lecture soit meilleure je m'oblige à utiliser des mots différents) est aussi incompatible avec le sang de Jésus. Il y a bien certains êtres qui jurent que l'alcool les sexualise. Mais c'est faux. L'alcool rend bête et mou, c'est après tout pour cela que l'on en fait un usage immodéré, et ce chacun des jours que Dieu fait. Il faut dans la vie avoir le sens des priorités, et quand boire en est une, la sexualise n'en est pas.

Refusons le sexe en tant qu'homme hétérosexuels pour ce qu'il est: sale. Peu importe le smegma et autres mets qu'entoure notre verge, il nous distille comme vous le savez une incomparable fragrance qui ravit nos narines autant que possible. Mais oui, le sexe féminin est sale. Comment pourrait-il en être autrement alors qu'il est à l'intérieur? Faisons confiance à la science: les femmes et le sexe, c'est sale. D'ailleurs, pourquoi Dieu a fait la femme avec ce don pour le ménage? Pourquoi, dès sa naissance la femme est faite pour nettoyer? Pour pouvoir au mieux enlever toutes les saletés de sa vulve. Néanmoins, Dieu a agit en vain: c'est sale. D'où l'expression "sale pute".

Dave Carradine est mort des suites d'un jeu érotique. Est-ce un exemple à suivre? Le roi du kung fu nous a montré la voie par une fatale erreur, suivons la (la voie, bien sûr).

Rattouler la fachnoute parait à plusieurs égard comme être un passe temps des plus apréciables, moi même je dois l'avouer. Mais n'oublions pas que l'acte de défouraillage reste un acte sportif, et implique un effort physique. Qu'y a-t-il de plus immonde que le sport?


Récapitulons: avoir recours à la sexualité donne des enfants qui grandissent dans le ventre sale de femmes sales qui vous demanderont une pension si vous la quittez, ces enfants sales vous gâcheront la vie et vous forceront à faire une nouvelle fois du sport et des jeux érotiques puis vous irez en prison. Il n'y a ici que des faits. Je vous en conjure, ne les ignorez pas. Je ne crois pas que vous comme moi voulons une telle vie.

Malgré tout, ne jugeons pas Gianna Michaels, Rachel Starr, Carmella Bing, Sasha Grey, ni toutes les autres actrices porno. Ce sont des femmes formidables qui s'adonnent à cet immonde acte pour que nous puissions nous en détacher. Merci à vous.

Lectures conseillées: "Women" by Bukowski, "Le Bleu du Ciel" par Bataille, " ou le vrai usage d'une sexualité tantôt belle et tantôt répugnante.



Je ne vous demande pas pardon pour les néologismes, car je ne vous aime pas.