26 juil. 2010

Juiverie et manque d'entrainement.


Alors que la finale de la coupe du monde de football s’achève, me voici, le cul rougi par la position d'un caca prolongé, la morve au nez, le cerveau dans les chaussettes, excitée telle une jeune vierge en proie à quelques hallucinations érotiques, nue sur un nuage où trône un vieux barbu pervers, jouant de ma vulve en compagnie d’adorables chérubins ; oui, je peux enfin profiter de la lecture de mon Canard PC spécial E3. Ceci dit, je vous le concède, cette introduction dégoulinant d’enthousiasme, malgré le plaisir toujours renouvelé que me procure un bon Canard PC, requiert quelques explications.



Bien que cela ne me dérange peu, il pleut. Pour un dimanche en Irlande c’est plutôt commun, mais ce n’est pas tout. En manque d’alcool ; ma pitance ayant éclaté entre la France et l’Irlande, inondant par là même le contenu du colis où ce trouvait mon «Canard PC» ; objet de tout les désirs impraticables durant plus d’une semaine parce que les pages à l’odeur nauséabonde et acre furent bien trop imbibées par la vinasse ; douleur pour mon alcoolisme, douleur pour mes plaisir solitaires. En manque de tabac pour une gorge bien trop enflée soumise aux assauts d’un rhume bien trop irlandais. Encerclé, quotidiennement, par d’étranges personnages parfois plus proche de l’animal que de l’être humain, handicapés zombifiés par les différentes médecines qu’on leur administres ou, tout simplement, naturellement incapables. Le tout dans une langue shakespearienne aux accents celtes, certes, mais surtout alcoolisés.
Il m’est plus aisé de succomber aux charmes d’ un ou d’une Ovis aries/mouton (question zoophilie je ne fais pas de distinctions) pour enfin me délester d’un trop plein de miel (bien plus que bourses ne peuvent en supporter) que de «lever» une autochtone au seins bien trop gonflée pour être honnêtes mais cela n’a finalement que peu d’intérêt.


Bref je m’emmerde, alors, en bon prince, je partage et puis je n’arrive pas, comme ça, les mains vides. J’ai quelque chose pour vous ; rien de bien palpitant, quelque chose qui risque de vous coller à l’estomac.

Je dois vous faire part de cette malheureuse expérience, une expérience juive qui pourrait tout aussi bien être musulmane, chrétienne, maoïste, allemande, finlandaise ou suisse. Il y a de cela quelque jours, à ma grande surprise, cette jeune juive, française, avec qui je fus plutôt proche quelques années auparavant (c’était le temps de l’insouciance et elle était particulièrement attractive pour ne pas dire sacrement «bonne») décide de réapparaitre. Ma foi, elle a beau être juive, le souvenir de sa plastique. Tout se déroule plutôt bien, joie mutuelle d’échanger quelques mots, désir de se revoir, distillation de petites phrase çà et là sur nos murs respectifs facebookien (bha, quoi? Je suis en chien.), c’est alors qu’un malheureux incident provoqué par une réaction de babouin change la donne.


Je me relis, relis, relis et puis j’aime pas, je m’emmerde, c’est mal écrit, ça n’a pas de vie, c’est plutôt bête et pédant bref c’est terminé. C’est plutôt dommage, j’aurai aimé développer un peu, parler de cette éternel question : quelle liberté ont la parole, l’humour, la compréhension ? Mais premièrement je ne me sens les épaules de développer pertinemment le sujet ensuite c’est bien trop sérieux pour avoir une place ici, s’il y a bien une chose que l’on se doit de respecter ici c’est la connerie ; et puis quoi, c’est un travail bien trop conséquent pour un fainéant. On pourra encore me reprocher de ne savoir seulement produire que des intros, ce à quoi je répondrai que ce n’est pas faux, mais voila comme l’exprime majestueusement dieudonné (maitre à penser) ; "jusque là, la quenelle, jusque là".
Bon je souhaite tout de même continuer, oui, quitte à m’enfoncer autant le faire en beauté, et puis bon l’avantage c’est qu’ici je suis libre ; y a bien le filtre orthographique de babouin mais c’est plutôt minime, cela me permet de conserver un semblant de dignité (discutable tout de même vu que finalement vous êtes au courant de mes lacunes, sans pour autant en connaitre l’étendu et je vous l’assure c’est plutôt rassurant et bénéfique pour la compréhension donc pour vous.)




"(prend ta respiration ça va être long)" En bon petit soldat de judas, la voila qui monte sur ses grands chevaux (elle est juive, elle est riche donc possède un «haras» et n’a aucun humour). Bref, elle a pris la mouche, me reproche d’avoir changé parce que de mes amis je suis solidaire, que ce genre d’humour est «inhumain». Parce qu’elle, oui, elle sait, elle est juive et cela caractérise, aujourd’hui, de trop, son identité ; besoin de s’accrocher à quelque chose pour exister. Elle se sent obliger de balancer l’argument d’autorité : l’histoire familiale, s’arroge d’un héritage délivré par son grand père afin de démontrer notre monstruosité parce que, nous, goys, on ne peut pas vraiment comprendre la souffrance à laquelle tout un peuple à été confronté, que notre humour manque de dignité, de respect même, qu’au final on est pire que des idiots, définitivement pas humains. Tout ceci en fût assez pour qu’ensuite elle ne m’adresse jamais plus la parole. Parce qu’un ami, (libre d’écrire et de s'exprimer) connaissant le personnage, c’est fait un plaisir de la provoquer en balançant une énormité anti-juive. Mais le propos ici n’est pas tant la nature juive (ceci pourrait tout aussi provenir de quelques abrutis toutes religions et nations confondues, la Connerie est universelle et le meilleur argument contre le racisme), ni même le sentiment de la perte d’une amitié , mais plutôt cette idée qu’intouchable puisse être quoi que ce soit

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C’est d’autant plus flagrant, de nos jours, que l’on entend de tous bords que l’humour, l’expression et la supposé liberté d’en user sont à prendre avec des pincettes, qu’il y a des choses, de l’avis commun, qu’il ne faudrait, sans doute, pas penser et encore moins exprimer. D’autant plus pernicieux que tout ceci se déroule dans un climat ou les points de pressions ne sont plus totalement juridique, plus totalement politiques. Je m’explique, juridiquement quelques ressorts existent en particulier la diffamation (atteinte à l’honneur d’une personne publique ou privée etc…), mais la censure, comme action politique et juridique, nous est épargnée grâce à la constitution, en particulier: le préambule d’octobre 1946 (ayant valeur constitutionnel depuis 58, concernant les libertés fondamentales) de plus il serait peu populaire et donc politiquement suicidaire d’en faire usage de manière ouverte. Non c’est bien plus excitant, l’Etat n’a plus le monopole de la censure, le démocratie à l’honneur, c’est le peuple qui s’auto-contraint, d’autant plus diabolique que tout ceci se déroule sans que personne ne puisse vraiment l’apercevoir (puisque la pièce ce joue en notre fort intérieur). Première en cause : «la pression sociale», c’est une grosse expression fourre-tout mais nous ne somme pas sur un article scientifique et ceci résume plutôt bien la situation (je devrais énumérer ce qui, pour moi, relève de la pression sociale, le contenu est plutôt simpliste: les différentes pressions exercés par le monde du travail, l’appartenance ou la fréquentation d’une communauté, organisation, d’un quelconque groupe humain, l'adhésion à un socle idéologique ou de pensées. En gros, gros, le politiquement correct et la pression économique).
Bref c’est la merde et surtout chiant de devoir se confronter à ce genre de situation d’avoir à perdre une connaissance pour être intègre, d’avoir à subir le ridicule sérieux de certains (quoi que c’est sans doute l’une des choses les plus amusante au monde que de jouer avec un «sérieux»).


Pardonnez le nihilisme de mon propos, mais comme le résume si bien Dieudonnée, «soit on en rit, soit on deviens terroriste».
Voila et pour ceux qui ont eu la flemme de me lire, je vous comprend, voici un résumé parfait (c’est là qu’on se rend compte que le génie existe) :