3 mars 2010

S'ils ne se suicident pas, je les aiderais.

J'ai eu l'occasion cette année de cotoyer un animal terrible, une vraie honte de la nature. Et je ne parle ni des Suisses, ni des Indiens.



Après avoir débuté une vie naïve dans l'enclave des papes, à Valréas, il me semblait avoir été proche des pires infamies que l'on puisse connaître. Cette contrée peuplée massivement par la stupidité, par l'ignorance et par une incompréhensible fierté ne me paraissait pas égalable (je m'en suis pourtant sorti sans trop de dommages en la quittant avant que notre cher nouveau maire, vile pute huissière, ne fasse sont apparition, apportant avec lui un orgueil injustifié et détruisant le peu de patrimoine culturel de qualité présent dans la ville et alors en place.) dans la nullité. Nonobstant, Nyons, qui pouvait donner des illusions quant à la précédente expérience pédagogique du « Pays de Valréas » s'avéra pire encore. Nous passerons sur la perversité d'un proviseur observant avec attention les jupes des filles et les concours de bites d'une partie des élèves, se battant pour avoir le meilleur style.

Et pourtant... Il est un animal pire que tout ce que l'on peut imaginer. Une fiente démoniaque se gargarisant d'être plus ouvert qu'un anus triple-pénétré, pensant pouvoir donner son avis sur tout (et peu importe s'il n'est pas intéressant, ou simplement crétin), pensant faire parti d'une sorte d'élite.

Son danger vient du fait qu'il n'est pas reconnaissable. Dans la rue, il se fait passer pour un simple humain, bien que plein d'une pensée haute, du fait son activité. Pas même un code vestimentaire. Il se fond dans la masse. Se réclamant d'un multiculturalisme primaire, l'animal se sent ouvert et ne juge pas les gens sur leur apparence. Il est « différent », un pied chez lui, un pied chez les autres, car ca ne peut que le grandir.

Cet animal, qui mérite un pied des les couilles, un pied dans la gueule, c'est l'étudiant en anthropologie.

En effet, et alors que cette matière est d'un intérêt indiscutable, du moins quand elle est bien enseignée, son étudiant, à 99%, ne casse pas trois pattes de canard (et j'espère bien parce que sinon ils auraient des ennuis avec Baboon.) Imbu de lui même, cet étrange être est persuadé d'être mieux que les autre, ou en tout cas différent, d'être UTILE. Il se plait à faire des remarques de gauche, de s'étonner du comportement de l'homme occidental tout en se pliant au mythe du bon sauvage auquel il ne vaut mieux pas se frotter.



L'étudiant en Anthropologie réinvente le manichéisme. Le mal hante les rues, mais Dieu merci, l'on nous vend du café équitable, nos chaussures sont éthiques, et nos oreilles branchées sur France Culture (si je me reporte aux dires d'une élève de 30 ans: « Je faisais un boulot de chien, je réparais des meubles, la seule chose qui me sauvait était d'avoir une oreille sur France Culture », pute.) Au pire, il n'est même pas en conformité avec ces stupides principes, et n'aime que les apparences de sa culture et de sa haine du sarkozysime.



Pire encore, élite de la classe étudiante de par sa discipline si rare et originale, l'anthropologue amateur se prend pour le messie. Le diable télévision, symbolisé par le démon TF1 (manichéisme, quand tu nous tiens) est sauvagement réprimé. La tv transforme les gens en zombie, l'étudiant se doit donc de sauver la terre de cette malédiction. Alors même qu'il lit télérama. Il faut intellectualiser le monde, telle est sa mission divine.

Et pourtant, il est incapable de parler d'autre chose que ce qu'on ne lui a dit, plus ou moins implicitement, de dire. « Balandier, personnellement, je le trouve brillant, après, ce n'est que mon opinion! ».



C'est quand on est caché derrière un tas de merde que l'on sent le plus mauvais.

Guy Morin doit plonger la tête la première dans les limbes.

2 mars 2010

Le Jeu décède Famille.

La vie humaine est pauvre et emmerdante (tout comme moi). Rien, excepté l'alcool, ne modifie ce fait au combien éprouvant. Comme l'a dit Pascal: « Un Roi sans divertissement est un homme plein de misère. » (ndb: je connais un Pascal qui aurait dit « Un Roi sans saucisson... ») Plutôt que de tomber dans l'embuscade de ce chrétien affaibli par les maladies et avaleur de verge, traitons ici de notre belle Provence, terre du pastis et de la bêtise qui en résulte.

Giono, dans « Un Roi sans divertissement » (vous noterez la cohérence du rapprochement, malgré la gueule de Pinocchio) traite de l'ennui, au sens Pascalien. Langlois, le personnage principal, gendarme moustachu venu enquêter sur un meurtre prend goût au sang et se met à tuer pour se « divertir ».



Mais me direz-vous, même si l'idée de génocider la race étudiante, réduire à néant dans sa globalité ces êtres constitués majoritairement de caca est fortement tentante, le risque d'emprisonnement est trop grand pour y céder. Et vous n'avez pas tort. Moi même je m'empêche de sauter copieusement à pieds joints sur ces gens pour faire sortir leurs entrailles (mais j'en rêve la nuit, c'est presque le vivre.)

Alors, sommes-nous destinés à vivre cette vie de façon si monotone?

Le messie est arrivé, sous les traits radieux et fins de Babouin. Je vous répond non. Et ce car mon surpuissant encéphallus (il est au cerveau ce qu'est Roberto Malone à la performance cinématographique, une prouesse de la nature en somme) vous a dégoté un charmant jeu, divertissant et se pratiquant à plusieurs. C'est un jeu que l'ont pourrait nommer « Jeu de famille », ou « Jeu de société close et réduite ». Les règles en sont plus ou moins simples.

Je vous explique.

Trouvez une femme stérile, et promettez lui une vie de rêve. Pliez vous ou pas à cette close, l'essentiel est de rendre docile votre bien aimée. Adoptez un enfant de la couleur de votre peau, mais ne lui révélez pas le secret de l'adoption. Attendez que ce gentil petit être soit en âge d'éjaculer ainsi que d'enfanter, puis droguez le afin qu'il tomber éperdument amoureux de la femme à forte poitrine que vous lui aurez trouvé. Patientez encore quelques années, que le couple soit installé. Dégotez enfin une fiole de filtre d'amour à courte durée, également appelé ghb, puis enfantez la jeune fille.

Filmez la scène. L'enfant nait, la famille est heureuse.

Le grand moment est maintenant arrivé, et quand l'enfant de votre fils est entré dans l'âge minimal pour comprendre les conversations de grand (vous jugerez vous même quel âge convient le mieux, sans précipiter les choses), organisez un repas de famille. Lors de ce repas, vous mangerez copieusement, et à la fin de celui-ci, vous inviterez votre famille à aller regarder un charmant film de votre composition, afin de « fêter l'unité de nos liens du sang ». Lorsque les premières images arriveront, tout le monde sera choqué. Votre fils vous demandera ce qu'il en est, vous lui répondrez que sa femme est une catin. Et quand les larmes viendront sur son visage, vous lui annoncerez la paternité de son enfant, lui disant que vous pouvez même faire un test sanguin pour le vérifier. Il vous répondra que c'est impossible, car vous êtes du même sang. C'est ainsi que vous lui direz qu'il n'est en fait qu'un enfant adopté.




Vous aurez ainsi ruiné la vie avec sourire de votre famille, que vous n'aimiez évidemment pas.