23 mars 2009

Le Stratagème des Aisselles.


Ce soir, je roule en Macintosh. Et Dieu, Lecteur, ou encore Maman, ne me jugez pas, car non, je n'ai pas fait le choix de cet "ordinateur". D'ailleurs, je n'y prend aucun plaisir. L'avantage est que celui-ci est portable et que je suis au chaud dans mon lit. Encore une fois j'attends le sommeil, mais ce salopard de juif ne vient pas, et je reste éveillé depuis 13h30 (heure de la tentative avortée de réveiller Mr Loose à coup de "I Like to Move It Move It").


Heureusement, pour combler mon énervement, une douce odeur fermière est venue ce soir se glisser entre mes narines. Je crois reconnaître un animal, mais je doute. Parsambleu! Serait-ce bien elle? Mais oui, je veux y croire, ce n'est pas un coup de mes sens qui s'altèrent autant que les fesses d'un Bonobo connaissent de visiteurs. C'est bien la Chèvre. Celle qui me vient au nez cependant n'a pas l'air domestiquée. Non. C'est une chèvre sauvage, une coquine qui n'a jamais connue de bain. Je la cherche du regard et impossible de la trouver. Je soulève et pousse mes meubles à sa recherche, mais elle reste introuvable. Je parcours ma maison, et toujours je me heurte à son absence. J'en suis pourtant sur: elle me suit.


Ah, la juive! Elle m'a piégé! Ce n'était donc pas la peine de chercher bien loin. Elle se cachait sous mes aisselles.

Loin de me dégouter, cette odeur me plait, et je me sens bien là, dans mon lit, le nez imbibé de vapeurs d'acide 3-méthyle-2-hexénoïque (serait-ce le nom scientifique de la chèvre? peut être sera-ce le sujet d'un prochain article). Mais arrêtons de parler des animaux, et arrivons-en au vrai sujet, la Séduction Politique. Le titre de l'article ne ment pas, il parle bien de Stratagème des Aisselles.

Je m'adresse ici à tout ceux que l'hygiène fait rire/pleurer/répugne. Rassurez vous, vous n'êtes pas forcément des hippies, vous n'êtes pas non plus monstrueux, vous êtes juste humains. Ce débat pourrait continuer indéfiniment c'est pourquoi nous postulerons ici que j'ai raison. Vous êtes dans mon cas. Car chez nous, les Babouins, on nique à mort, et ce sans jamais, ou si peu, se laver. Nous subissons tous la société qui, beaucoup plus que de nous priver de certains acquis sociaux ou autres stupidités de hippie américain ou auto-stoppeur de toute sorte, nous force à nous laver. Qui a postulé que l'hygiène était une valeur positive? Un abruti certainement. C'est subir sans roncher les pressions de la société que de se laver. Car l'hygiène contraint, et cette contrainte permet d'appliquer des lois super connes sans que personne ne puisse lever le doigt. Si ceci vous semble tordu, lisez. Chers lecteurs, la vérité est affolante.

Petit indice: quelle est la période où chacun de vous passe ses journées à se préparer pour séduire une nana super bien gaulée avec des gros lolos et des fesses à en faire devenir blanc un esclave noir? Même chose pour les (je vais vomir avant d'écrire ce mot) femmes. Quelle est cette période où vous passez un quantité ignoble de maquillage pour faire naturelle ou catin selon les goûts et où après avoir agit de la sorte sortez vous pavaner devant des mâles beaufs se pavanant eux aussi (pas de sexisme, hommes ou femmes, ça se pavane) ? L'été bien sur. L'accablante chaleur réchauffant votre appétit sexuel et vous poussant alors devant ces torrents de transpiration à vous laver. Et c'est en cette période que massivement le gouvernement fait passer ses meilleures lois bêtes et méchantes! Ne nous leurrons pas.


L'été n'est peut être pas un complot, bien que j'en doute, les aisselles oui.


Une seule solution à tout cela, arrêter de se laver. Imaginez une rentrée de septembre où après s'être réveillé d'une cuite de deux mois estivaux couplés à de la séduction, rien n'aurait empiré! Cela apparait étrange, voire impossible. Si. Une seule solution à tout cela, arrêter de se laver. Alors, si le but final est si beau, presque céleste, à savoir l'égalité, pourquoi continuer dans cette supercherie qu'est l'hygiène?

Si vous voulez que les choses changent, cessez de vous laver. Vous trouvez ca bête? L'été vous serez "ready" pour empêcher les lois à la con, l'hiver, vous aurez une couche naturelle de crasse qui vous protègera du froid pour aller manifester. L'égalité ne tient pas à grand chose, finalement.

(Par contre, il faudrait songer à enfermer les roux, ou à les forcer à se laver. Leur transpiration pu vraiment trop pour leur faire profiter de l'égalité.)



12 mars 2009

"Ma trique elle matraque"




C’est seulement lorsque la fatigue m’anéantie qu’une petite partie de moi (anarco- resistante) décide d’écrire, s’en suivent, alors, 30 secondes de lutte et de matraquage intellectuel. ici point besoin de flash-ball même si l’affrontement est à la mesure de ce qu’ont pu vivre certains étudiants de Lyon lors d’une manifestation sauvage il y a de cela quelques jours. Drôle de logique tout de même (pour un flémard-cartésien dans mon genre) que de rester parqué devant un écran qui pique à déblatérer moultes conneries plutôt que de me lover sous mes draps en serrant de manière compulsive, faute de mieux, mon oreiller favori (à croire que le célibat ne me réussi pas).
Seulement voila, force est de constater que mes neurones sont en proie à d’étranges phénomènes de désorientations (je ne pourrai mettre en cause le régime alcoolisé que je leur impose) qui profite exclusivement au raisonnement par l’absurde.
L’absurde, poussant votre cher Mr loose à abandonner sont minable royaume virtuel (les lois du minimalisme ; et ouai vous vous amusiez avec des playmobiles, des lego toussa maintenant vous vous masturbez et fantasmez sur les sims et votre cercle d’amis tandis moi, moi, moi je n’ai plus besoins de substitues) Pour un bain chez les hippies, les utopistes, les réactionnaires, les nuisibles avec comme seul justification : la photographie et le désir de montrer quelque chose, n’importe quoi, un caca, une mouche, mais quelque chose.
Nous reviendrons plus tard sur le phénomène étrange de possession, d’abandons du contrôle de mon corps qui m’a, aujourd’hui, poussé à participer, plus ou moins activement, au mouvement étudiant. Plusieurs hypothèses peu convaincantes me viennent à l’esprit, nous en discuterons ne vous inquiétez pas.




Bref devant bibi pleins de bonshommes en salopette bleu, c’est pas banale pour un lundi surtout qu’ils n’on pas l’air du genre bavard, de toute manière parler à des personnes casqué ma toujours déplus. C’est rigolo les grand rectangles de plexiglas que certain portent avec ce que l’on peut traduire comme de la fierté sur leur visage. Quelques uns fendent l’air à l'aide de chouettes bâtons tout noirs ; j’en veux un !; à y regarder de plus prêt ce n’est pas seulement , le vide qu’ils visent mais bien les crânes d’une bande de jeunes chevelus, hommes et femmes ils ne font aucune distinction, ce doit être ça la parité !
On voit rapidement aux plus actifs qu’ils aiment leurs métiers, prenez exemples bon sang !
Tiens en voila un à terre, un chevelus, c’est festifs les violences policières ; enfin quelques chose à ce mettre sous l’objectifs ! ; Dommage que je ne sois invité plus souvent, de toute manière je taperai l’incruste.
La fatigue me ronge et même si ce récit m’enchante autant que vous j’ai pour unique précepte d’écrire mes articles d’une traite, contrairement à mes camarades qui potassent les leurs durant des semaines (ce qui à pour seul effet de semer le trouble dans leur esprits, de fait ils en viennent, au repos, à douter du bien fondé de leurs articles ; ce qui est un comble pour un poublog comme celui-ci)
J’ai promis, plus haut, d’émettre certaines hypothèses quand à la disparition soudaine du contrôle de mes membres, qui, cette après midi, d’un accord solidaire et traitre, ce sont animés. Mains et pieds en direction des grilles du rectorat lyonnais.
L’hypothèse globale (empruntant au concept de mauvaise foie sartrien) étant que l’accumulation de gamma gt dans mon sang et la soudaine arrivé du printemps, provoquant chez moi des envies de contact avec le sexe opposé, ont réussi à déréglé une mécanique pourtant si bien huilé. N’étant, alors, plus qu’un homo economicus partiel ne pouvant mesurer la porté des mes actes sur le long terme et l’affront que m’selle dignité prendra un malin plaisir à me faire payer.

Trêve de tout, trêve de moi surtout. Je me pieute et vous aime, vous détestes. Généralement les mots sont grands mais avec ma verbe ils ne valent pas mieux que les charentaises de pépé, c’est déjà ça et sa me permettra sans doute de garnir, de ghb, le verre de mémé.

Message à ceux qui tiquent encore sur l’orthographe : « Le Français anarchiste de mon cerveau hermétique vous présentes ses vœux. »