12 mars 2009

"Ma trique elle matraque"




C’est seulement lorsque la fatigue m’anéantie qu’une petite partie de moi (anarco- resistante) décide d’écrire, s’en suivent, alors, 30 secondes de lutte et de matraquage intellectuel. ici point besoin de flash-ball même si l’affrontement est à la mesure de ce qu’ont pu vivre certains étudiants de Lyon lors d’une manifestation sauvage il y a de cela quelques jours. Drôle de logique tout de même (pour un flémard-cartésien dans mon genre) que de rester parqué devant un écran qui pique à déblatérer moultes conneries plutôt que de me lover sous mes draps en serrant de manière compulsive, faute de mieux, mon oreiller favori (à croire que le célibat ne me réussi pas).
Seulement voila, force est de constater que mes neurones sont en proie à d’étranges phénomènes de désorientations (je ne pourrai mettre en cause le régime alcoolisé que je leur impose) qui profite exclusivement au raisonnement par l’absurde.
L’absurde, poussant votre cher Mr loose à abandonner sont minable royaume virtuel (les lois du minimalisme ; et ouai vous vous amusiez avec des playmobiles, des lego toussa maintenant vous vous masturbez et fantasmez sur les sims et votre cercle d’amis tandis moi, moi, moi je n’ai plus besoins de substitues) Pour un bain chez les hippies, les utopistes, les réactionnaires, les nuisibles avec comme seul justification : la photographie et le désir de montrer quelque chose, n’importe quoi, un caca, une mouche, mais quelque chose.
Nous reviendrons plus tard sur le phénomène étrange de possession, d’abandons du contrôle de mon corps qui m’a, aujourd’hui, poussé à participer, plus ou moins activement, au mouvement étudiant. Plusieurs hypothèses peu convaincantes me viennent à l’esprit, nous en discuterons ne vous inquiétez pas.




Bref devant bibi pleins de bonshommes en salopette bleu, c’est pas banale pour un lundi surtout qu’ils n’on pas l’air du genre bavard, de toute manière parler à des personnes casqué ma toujours déplus. C’est rigolo les grand rectangles de plexiglas que certain portent avec ce que l’on peut traduire comme de la fierté sur leur visage. Quelques uns fendent l’air à l'aide de chouettes bâtons tout noirs ; j’en veux un !; à y regarder de plus prêt ce n’est pas seulement , le vide qu’ils visent mais bien les crânes d’une bande de jeunes chevelus, hommes et femmes ils ne font aucune distinction, ce doit être ça la parité !
On voit rapidement aux plus actifs qu’ils aiment leurs métiers, prenez exemples bon sang !
Tiens en voila un à terre, un chevelus, c’est festifs les violences policières ; enfin quelques chose à ce mettre sous l’objectifs ! ; Dommage que je ne sois invité plus souvent, de toute manière je taperai l’incruste.
La fatigue me ronge et même si ce récit m’enchante autant que vous j’ai pour unique précepte d’écrire mes articles d’une traite, contrairement à mes camarades qui potassent les leurs durant des semaines (ce qui à pour seul effet de semer le trouble dans leur esprits, de fait ils en viennent, au repos, à douter du bien fondé de leurs articles ; ce qui est un comble pour un poublog comme celui-ci)
J’ai promis, plus haut, d’émettre certaines hypothèses quand à la disparition soudaine du contrôle de mes membres, qui, cette après midi, d’un accord solidaire et traitre, ce sont animés. Mains et pieds en direction des grilles du rectorat lyonnais.
L’hypothèse globale (empruntant au concept de mauvaise foie sartrien) étant que l’accumulation de gamma gt dans mon sang et la soudaine arrivé du printemps, provoquant chez moi des envies de contact avec le sexe opposé, ont réussi à déréglé une mécanique pourtant si bien huilé. N’étant, alors, plus qu’un homo economicus partiel ne pouvant mesurer la porté des mes actes sur le long terme et l’affront que m’selle dignité prendra un malin plaisir à me faire payer.

Trêve de tout, trêve de moi surtout. Je me pieute et vous aime, vous détestes. Généralement les mots sont grands mais avec ma verbe ils ne valent pas mieux que les charentaises de pépé, c’est déjà ça et sa me permettra sans doute de garnir, de ghb, le verre de mémé.

Message à ceux qui tiquent encore sur l’orthographe : « Le Français anarchiste de mon cerveau hermétique vous présentes ses vœux. »

2 commentaires:

Babouin a dit…

Tu cherches la merde?

Unknown a dit…

dans un certains sens, oui. Du moins si pour toi la merde est irrémédiablement associé au rectum et donc à la sodomie.
je t'aime.