19 févr. 2009

"La dictature du freeze" par le "pesto" medium (dans le sens voyant)


Dernièrement, Babouin (oui, celui qui corrige mes articles pour cause de génocide visible des règles de notre chère langue Française) m’a fait l’honneur de me rendre visite sur Lyon, comme une manière de remettre les pendules de ce blog à l’heure et nous mettre à l’œuvre. Pour tout vous avouer, cela tombait à merveille, mon emploi du temps s’étant miraculeusement aéré depuis que la population professoro étudianté c’est mise en tête de squatter nos rue.

Nos faubourg dégoulinant de liquide céphalorachidiens, de matières grise éclaté sur nos vitrines, de cette mixture visqueuse étalée sur nos pavés, bref il était temps d’inaugurer un nouveau pseudo week-end (en semaine) où il serait question de Zubrowka, de musique et de tabac.
Outre passant nos rencontre avec d’authentique autochtones, ce qui fût pour Babouin matière à surprise, nous ne pouvions clore cette étrange période sans développer encore et toujours quelque unes de nos théories.

Trêve d’introduction à rallonge comme une manière de grenader puis noyer le poisson, venons en au cœur d’une réflexion pas encore amorcée.

Prenez un peu de basilic, ajoutez quelque pignon de pin, de l’huile d’olive, de l’ail et du fromage râpé, pilonnez le tout fermement (n’hésitez pas à pousser jusqu'à à la sueur). Des gouttes de votre front suintant qui vous trouble la vue vous pouvez apercevoir que le mélange verdâtre devant vous n’est autre que du « pesto ».


Ha ! Le pesto, le compagnon fidèle de vos gueuletons italiens. Un mélange « subtil », « délicat » et j’en passe, qui donne aux pâtes, il faut bien le dire, un charisme à recaler votre moitié au rang d’objet de plaisir secondaire. Cette vérité sur le pesto n’est malheureusement pas universelle, surtout pour le pesto industriel qui, mal dosé, peut transformer votre bonheur en une atroce après-midi de souffrance intestinales réduisant l’homme pur et bon en un monstre d’insanités. Ce serais mentir si nous vous disions que nous avions fais cette sordide expérience rien que pour vous puisque le geste (maladroit) ne fût en rien prémédité.

De cette rencontre avec la mal bouffe, d’étranges révélations nous apparurent comme vérités absolues. Nous avons pour habitude (et vous ne vous en plaindrez pas) de vous mettre en garde contre certaines situations dangereuses. Ce jour là, ce fût clair, plus clair encore que votre crâne « calvitié » une nuit de pleine lune (ou ne serais ce votre arrière train ?). La dictature du « freeze »ou du « freeze mob » (un dérivée du flash mob) est en marche et elle avance à grande foulées. Ceci Grâce au "pesto" magique.

Jusqu'alors objet de loisir pour jeunes internautes et bobos en mal de nouveautés, ce mouvement est initié dés 2003 aux Etats-unis comme un manière de regrouper un maximum de personnes (aucun liens entres elles) afin d’effectuer une action éclair absurde dans un lieux public.

Vous connaissez notre penchant pour l’absurdité et ce genre de manifestation aurait très bien pus nous ravir, mais voila, premièrement je regrette de ne pas en être l'instigateur, deuxièmement, et c’est bien plus grave, ce genre de manifestations subites à pris un tournant politique, comme un moyens d’expression concrète envers les instances aux pouvoir, ce que certains analystes politique s’empresseront de voir comme une nouvelle modalité d’intrusion dans l’espace public (nous entendons espace public au sens de Kant revu et corrigé par Habermas).

Cette nouvelle dérive est imputée aux Français qui commencèrent à manifester ainsi contre le projet de lois dadvsi.
Confiants en nos compatriotes, il leur était décemment impossible de s'en tenir à ce coup d’éclat, et nous en fîmes les frais en cette journée de mal au bide.
Me voila sur la place Bellecour (le seul but de ma balade étant la fnac), téléporté au beau milieu d’une dizaine de personnes arborant masques et slogans silencieux (oui c’était marqué sur leurs habits) qui subitement stoppent leur démarchent et refusent de faire le moindre geste, toutes figées, en mimiques ridicules. Pris au dépourvue, l’estomac en feu, tel un un fauve traqué, sentant le piège se refermer (parce qu’eux ils savent que je fais parti de la population étudiante certains mon déjà croisé de ça et là ) je me résigne à en faire de même afin d’apaiser les soupçons. Ce rituel macabre durera pas moins de 4 min, 4 minutes d’horreurs guidée par une seule envie celle d’avoir une machine à guilli géante et leur en faire baver à ces insurgés jusqu'à ce qu’ils en pleurent du sang en riant aux éclats.


Ainsi n’acquit la théorie de la dictature du « freeze » qui, pour toi lecteur assidue et surdoué est aisée à deviner, je ne vais donc pas te prendre plus de temps,

Quoique je m'en sens tout à fait d'humeur.
"Dictature", un de ces mots qui réveille l'instinct de survie sommeillant en chacun de nous, au même titre que "Jean-luc-de-la-rue" ou "chantale goya".
Tremblez mes chère bipède, tremblez tant que vous le pouvez encore. Bientôt, surgie de nul part, des foules, toujours plus imposante, de Freeze(wo)man, engorgerons vos rues, vos hall d'immeuble, vos dines, pour ne plus bouger, même votre chat n'osera lever la patte. Bientôt des villes entières immobilisés par la peur de faire le moindre pas ! Bientôt tu seras "hasbeen" si tu n'en est pas.
Lentement, pernicieusement, s'installera alors la dictature du freeze. Les temps de pose serons de plus en plus long. Chaque soir davantage tes muscles te ferons mal ! Certains craquerons et il n'y aura personnes pour les sauver (Le monde sera en pause)!
Finalement de fatigue tu trépasseras!
Ainsi notre destin est scellé, seul, nous reste encore, pour notre salue, ce bon vieux "libre arbitre" qui déclencha en son temps de nombreuse querelles intestines chez nos amis théologiens mais certainement pas autant que la saint Valentin.

Message de circonstance et d'amour:

Je te hais toi qui n’ose poser, de tes doigts grassouillets, la prose salutaire récompensant notre travail de bête sur les commentaires

Je te hais bobo underground qui souille notre page, faisant d’elle un sanctuaire à purin.

Je te hais enfin lecteur lambda qui ne nous envois jamais un seul pecos pour l’intérêt que nous t’apportons, toi lecteur normal dont la vie n’est pas rose, ni bleu, ni grise, toi lecteur pour qui nous faisons tant d’effort.

Love !



Harrtiqle Reuhfu et cauriché par Lluqua Pthadophan.

12 févr. 2009

De La Pensée sous Zubrowka, ou le Sida Russe.

Après quelques jours, voire semaines d'absence et des découvertes dues en partie à la Zubrowtarte Tatin, revoilà le célèbre Babouin. Ce soir, il sera question de divertissement.

En ces temps de crise économique (je ne vais pas m'y aventurer, Mr Loose en parle décidément mieux que personne sur terre), un peu de rigolade, de super jeu entre amis ne nous ferez pas de mal. C'est pourquoi j'ai décidé de vous présenter un petit moyen de se fendre la poire facilement.

Le divertissement dont je vous parle ici, ce petit jeu plus rigolo qu'une soirée Wii entre ami (dieu merci, car ce pauvre virus qu'est la dernière Nintendo ne nous réserve aucune surprise), c'est le SIDA Russe. "Quoi ça !" vous dites vous devant votre ordinateur, bouche(s) bée(s), si surpris que vous êtes avec ce fameux SIDA de Dostoievski.

Procédons aux explications. Vous connaissez à l'évidence la roulette Russe. Pour ceux qui n'en ont pas entendus parlé et surtout pour rajouter quelques lignes à cet article, je vais allumer votre lanterne. La roulette Russe n'a aucun rapport avec les caravanes (et je m'en excuse auprès des fans de Seth Gueko) mais il est ici évidemment question du machin avec les flingues. Pour faire court, car je n'ai pas envie de faire long, une balle est placée dans un chargeur de revolver 6 coups. On fait tourner ce chargeur puis l'on tire. Il y a une chance sur 6 de mourir. C'est souvent une méthode pour faire parler dans la Mafia.

Et là, encore une fois pour vous, c'est la stupeur (je vous évite les tremblements, et j'enterre Amélie Nothomb). "Mais que fait ce Babouin?" vous demandez vous, que fait-il et pourquoi nous parle-t-il de Mafia dans un article sur le divertissement? Voyez que c'est assez simple.

En effet, la roulette russe, qui est une barbarie pour certains, est un jeu pour d'autre et de par ce fait nous pouvons analyser ceci. Rapidement, comment retirer de l'amusement à la probalité de mort? C'est simple: cela, Kierkegaard l'appelle "l'éternité concrète". Et le rouletteur russe du Dimanche comprend Rousseau (qui lui-même dit "Mieux vaut une journée depassion qu'une année de raison") et l'autre pauvre Danois. Mais, pour se rapprocher un peu plus du sida Russe, prenons la pensée de Arthur Schopenhauer maintenant.

"Toute satisfaction est une déception reconnue". Il faut comprendre à cela que la satisfaction nous amène la souffrance. En effet, bien que le bonheur soit présent dans cette satisfaction, il est d'une part de gâteau court, et d'une autre une porte à l'ennui. De fait, après une émotion forte, on ressent le besoin de la prolonger mais c'est difficilement atteignable et donc, on s'ennuie.

Pour arrêter de faire semblant d'être intelligent, continuons. Le but serait donc de prolonger
cette émotion de vie ou de mort. Et quoi le mieux que le sida! Je m'explique. Prenez 6 hommes nus, dont un est atteint du sida. Mettez les dans un square d'enfant (et vérifiez au préalable qu'ils ne soient pas pédophiles, les ennuis pourraient alors commencer et le jeu serait annihilé). Pour le choix du square, assurez vous d'en prendre un où il y a un tourniquet, qui fera office de roulette. Si besoin de vous divertir vous avez, vous jouerez le rôle du jeune con américain en manque de sensation (putain qu'il est long cet article). Vous placez vos 6 hommes nus sur le tourniquet, et vous les faites tourner. Placez vous devant le tourniquet et attendez que celui-ci s'arrête. Devant vous il y aura un de vos 6 hommes de compagnie tout nus. Celui-ci va procéder, avec votre joyeux consentement, à une sodomie dont votre rôle sera la passivité. Et c'est là qu'intervient l'amusant!

Car oui, ce moment court où avec le revolver l'on se demandait "vais-je mourir?" se prolonge ici (dans le cas où vous êtes tombé sur le sidéen) en "ais-je le sida, y a-t-il des chances alors que je survive, que j'ai des enfants, ou seulement qu'une femme m'accepte, ma vie est-elle ruinée?".

Aprés écriture, cette idée qui me paraissait rigolote est en fait glauque. Mais peu importe! Car, à part si vous êtes un jeune con américain qui sait pas quoi faire, vous n'êtes pas concernés.

Oh et puis merde, j'ai eu cette idée un lendemain de cuite, j'étais fatigué et surtout il fallait tuer le temps jusqu'à trouver le sommeil.

A mort la chanson Française, tous ces pédés appellent leur père au moindre petit incident. Je les hais.