12 févr. 2009

De La Pensée sous Zubrowka, ou le Sida Russe.

Après quelques jours, voire semaines d'absence et des découvertes dues en partie à la Zubrowtarte Tatin, revoilà le célèbre Babouin. Ce soir, il sera question de divertissement.

En ces temps de crise économique (je ne vais pas m'y aventurer, Mr Loose en parle décidément mieux que personne sur terre), un peu de rigolade, de super jeu entre amis ne nous ferez pas de mal. C'est pourquoi j'ai décidé de vous présenter un petit moyen de se fendre la poire facilement.

Le divertissement dont je vous parle ici, ce petit jeu plus rigolo qu'une soirée Wii entre ami (dieu merci, car ce pauvre virus qu'est la dernière Nintendo ne nous réserve aucune surprise), c'est le SIDA Russe. "Quoi ça !" vous dites vous devant votre ordinateur, bouche(s) bée(s), si surpris que vous êtes avec ce fameux SIDA de Dostoievski.

Procédons aux explications. Vous connaissez à l'évidence la roulette Russe. Pour ceux qui n'en ont pas entendus parlé et surtout pour rajouter quelques lignes à cet article, je vais allumer votre lanterne. La roulette Russe n'a aucun rapport avec les caravanes (et je m'en excuse auprès des fans de Seth Gueko) mais il est ici évidemment question du machin avec les flingues. Pour faire court, car je n'ai pas envie de faire long, une balle est placée dans un chargeur de revolver 6 coups. On fait tourner ce chargeur puis l'on tire. Il y a une chance sur 6 de mourir. C'est souvent une méthode pour faire parler dans la Mafia.

Et là, encore une fois pour vous, c'est la stupeur (je vous évite les tremblements, et j'enterre Amélie Nothomb). "Mais que fait ce Babouin?" vous demandez vous, que fait-il et pourquoi nous parle-t-il de Mafia dans un article sur le divertissement? Voyez que c'est assez simple.

En effet, la roulette russe, qui est une barbarie pour certains, est un jeu pour d'autre et de par ce fait nous pouvons analyser ceci. Rapidement, comment retirer de l'amusement à la probalité de mort? C'est simple: cela, Kierkegaard l'appelle "l'éternité concrète". Et le rouletteur russe du Dimanche comprend Rousseau (qui lui-même dit "Mieux vaut une journée depassion qu'une année de raison") et l'autre pauvre Danois. Mais, pour se rapprocher un peu plus du sida Russe, prenons la pensée de Arthur Schopenhauer maintenant.

"Toute satisfaction est une déception reconnue". Il faut comprendre à cela que la satisfaction nous amène la souffrance. En effet, bien que le bonheur soit présent dans cette satisfaction, il est d'une part de gâteau court, et d'une autre une porte à l'ennui. De fait, après une émotion forte, on ressent le besoin de la prolonger mais c'est difficilement atteignable et donc, on s'ennuie.

Pour arrêter de faire semblant d'être intelligent, continuons. Le but serait donc de prolonger
cette émotion de vie ou de mort. Et quoi le mieux que le sida! Je m'explique. Prenez 6 hommes nus, dont un est atteint du sida. Mettez les dans un square d'enfant (et vérifiez au préalable qu'ils ne soient pas pédophiles, les ennuis pourraient alors commencer et le jeu serait annihilé). Pour le choix du square, assurez vous d'en prendre un où il y a un tourniquet, qui fera office de roulette. Si besoin de vous divertir vous avez, vous jouerez le rôle du jeune con américain en manque de sensation (putain qu'il est long cet article). Vous placez vos 6 hommes nus sur le tourniquet, et vous les faites tourner. Placez vous devant le tourniquet et attendez que celui-ci s'arrête. Devant vous il y aura un de vos 6 hommes de compagnie tout nus. Celui-ci va procéder, avec votre joyeux consentement, à une sodomie dont votre rôle sera la passivité. Et c'est là qu'intervient l'amusant!

Car oui, ce moment court où avec le revolver l'on se demandait "vais-je mourir?" se prolonge ici (dans le cas où vous êtes tombé sur le sidéen) en "ais-je le sida, y a-t-il des chances alors que je survive, que j'ai des enfants, ou seulement qu'une femme m'accepte, ma vie est-elle ruinée?".

Aprés écriture, cette idée qui me paraissait rigolote est en fait glauque. Mais peu importe! Car, à part si vous êtes un jeune con américain qui sait pas quoi faire, vous n'êtes pas concernés.

Oh et puis merde, j'ai eu cette idée un lendemain de cuite, j'étais fatigué et surtout il fallait tuer le temps jusqu'à trouver le sommeil.

A mort la chanson Française, tous ces pédés appellent leur père au moindre petit incident. Je les hais.

2 commentaires:

Unknown a dit…

Moustapha ? et dire que je dois me taper, durant une année, le fond d'écran du génie de la chanson française populaire, celui-là même qui n'as plus besoin de père.

Anonyme a dit…

luka, je crois que je suis amoureuse de toi. je t'entends ricanner d'ici.