2 mars 2010

Le Jeu décède Famille.

La vie humaine est pauvre et emmerdante (tout comme moi). Rien, excepté l'alcool, ne modifie ce fait au combien éprouvant. Comme l'a dit Pascal: « Un Roi sans divertissement est un homme plein de misère. » (ndb: je connais un Pascal qui aurait dit « Un Roi sans saucisson... ») Plutôt que de tomber dans l'embuscade de ce chrétien affaibli par les maladies et avaleur de verge, traitons ici de notre belle Provence, terre du pastis et de la bêtise qui en résulte.

Giono, dans « Un Roi sans divertissement » (vous noterez la cohérence du rapprochement, malgré la gueule de Pinocchio) traite de l'ennui, au sens Pascalien. Langlois, le personnage principal, gendarme moustachu venu enquêter sur un meurtre prend goût au sang et se met à tuer pour se « divertir ».



Mais me direz-vous, même si l'idée de génocider la race étudiante, réduire à néant dans sa globalité ces êtres constitués majoritairement de caca est fortement tentante, le risque d'emprisonnement est trop grand pour y céder. Et vous n'avez pas tort. Moi même je m'empêche de sauter copieusement à pieds joints sur ces gens pour faire sortir leurs entrailles (mais j'en rêve la nuit, c'est presque le vivre.)

Alors, sommes-nous destinés à vivre cette vie de façon si monotone?

Le messie est arrivé, sous les traits radieux et fins de Babouin. Je vous répond non. Et ce car mon surpuissant encéphallus (il est au cerveau ce qu'est Roberto Malone à la performance cinématographique, une prouesse de la nature en somme) vous a dégoté un charmant jeu, divertissant et se pratiquant à plusieurs. C'est un jeu que l'ont pourrait nommer « Jeu de famille », ou « Jeu de société close et réduite ». Les règles en sont plus ou moins simples.

Je vous explique.

Trouvez une femme stérile, et promettez lui une vie de rêve. Pliez vous ou pas à cette close, l'essentiel est de rendre docile votre bien aimée. Adoptez un enfant de la couleur de votre peau, mais ne lui révélez pas le secret de l'adoption. Attendez que ce gentil petit être soit en âge d'éjaculer ainsi que d'enfanter, puis droguez le afin qu'il tomber éperdument amoureux de la femme à forte poitrine que vous lui aurez trouvé. Patientez encore quelques années, que le couple soit installé. Dégotez enfin une fiole de filtre d'amour à courte durée, également appelé ghb, puis enfantez la jeune fille.

Filmez la scène. L'enfant nait, la famille est heureuse.

Le grand moment est maintenant arrivé, et quand l'enfant de votre fils est entré dans l'âge minimal pour comprendre les conversations de grand (vous jugerez vous même quel âge convient le mieux, sans précipiter les choses), organisez un repas de famille. Lors de ce repas, vous mangerez copieusement, et à la fin de celui-ci, vous inviterez votre famille à aller regarder un charmant film de votre composition, afin de « fêter l'unité de nos liens du sang ». Lorsque les premières images arriveront, tout le monde sera choqué. Votre fils vous demandera ce qu'il en est, vous lui répondrez que sa femme est une catin. Et quand les larmes viendront sur son visage, vous lui annoncerez la paternité de son enfant, lui disant que vous pouvez même faire un test sanguin pour le vérifier. Il vous répondra que c'est impossible, car vous êtes du même sang. C'est ainsi que vous lui direz qu'il n'est en fait qu'un enfant adopté.




Vous aurez ainsi ruiné la vie avec sourire de votre famille, que vous n'aimiez évidemment pas.


1 commentaire:

one more job to do a dit…

Mon dieu, les photos sont terribles ...