5 juin 2010

J'ai le Diable dans mon Appeau.


Cet article ne parlera sûrement pas des chinois. Le problème est que l'on ne peut jamais en être sûr: comment éviter un sujet aussi présent que le jaune? Même les scooters de notre jeunesse Française sont bridés. Je divague. Et si ce n'est pour une fois pas créé par l'alcool, c'est sûrement son manque qui m'empêche d'écrire autre chose que des stupidités.

La vie de pauvre n'est pas facile. L'on a rien à manger, pire encore! Rien à boire. Le plus souvent, c'est pour un patron impuissant que l'on doit travailler, qui rêve de vous humilier en tapotant son sexe, qu'il imagine en matraque, sur votre visage. Son incapacité à réaliser ses espoirs de domination par l'érection lui donnera mauvais caractère et mépris de son pauvre employé: vous.



Et finalement, je le comprends ce méchant patron. Car vous les pauvres (j'imagine que seuls les sans le sou lisent les LDM, puisque les riches ont sûrement mieux à faire) vous passez votre temps à vous plaindre. J'ai pas ci, j'ai pas ça, gnah gnah, revendications sociales. Il y a pire que votre situation, il y a moi: un pauvre également branleur et sans travail ni avenir. Car si vous recherchez une belle vie, une femme et des enfants, je suis au stade où votre femmes, vos enfants/la mienne les miens ne sont que nourriture.

Mais peu importe, ne faisons pas de différences. Foutons nous des hippies, simples gosses de riches ne voulant pas assumer d'être nés dans un pays riche, et voulant se retrouver plus maigre qu'un nègre mort sous l'effet de la chaleur, foutons nous du clochard et du bébé abandonné. Ici, ni discriminations ni compassion. Non, juste des solutions.

Qu'il soit bête ou bien moins bête, le pauvre est pauvre. Et là, vous vous dites "Mer il et fou!!!". Je vous comprends, mais non. L'être humain, aussi stupide et imbuvable soit-il, mérite mon aide.

Le choix est toujours délicat. Quand on n'a pas (ou peu) d'argent, l'on doit choisir entre l'alcool et la nourriture. Décider de choisir l'un ou l'autre n'est pas si évident. Si on achète un pack de douze, c'est le gruyère rapé qui prend la fuite, tel une femme devant mon manque d'hygiène. Et si on achète la pizza qui nous ravit tant, si l'on donne notre maigre salaire à ce petit commerçant basané nous offrant pour le prix d'une pizza DEUX PIZZAS c'est l'estomac de notre flasque qui se vide.


La solution est pourtant simple. Je m'explique.

La mode est au recyclage. Entourez vous d'amis généreux qui pourront vous nourrir de temps en temps, disons une à deux fois par semaine, et ce de manière conséquente. Des plats pleins de fibres et de protéines seront conseillés. Grâce à cette offre, vous pourrez rester en vie, simplement survivre, et boire votre alcool de manière immodérée. Mais la faim au ventre n'est pas non plus un plaisir d'une grande valeur, et pour se mettre à l'abris de ce mécontentement et profiter comme il se doit de son houblon ou de son raisin fermenté, il faut passer à l'étape supérieure.

Mangez votre caca.

Non, ne soyez pas dégoutés. Non, non. Sortez des conventions culinaires. Le caca, après tout, n'est fait que des résidus que vous avez précédemment ingurgité, et, pour les tatillons, de quelques sucs gastriques. Mais il reste une matière que l'on a mangé au préalable. En quelque sorte, en mangeant n'importe quoi, des pâtes, de la viande, des croustilles au fromage, on mange du caca. TOUT est caca. Alors pourquoi se passer de ce met gratuit et, vous en conviendrez, très charmant? Accompagné d'une ou deux boules de glace à la vanille, il sera encore plus délicieux (le fameux "mélange chaud et froid".)

Un seul argument? Bien sûr que non. Le caca vient de nous même, plus que n'importe qui il vous connait. Voyez en lui une mine de connaissance, ou en d'autres termes la nourriture de l'introspection. En plus des avantages de la gratuité, manger votre caca vous apportera une vie saine, équilibrée, une pure représentation de vous-même.



Et comme dit le proverbe: "Hmm, le caca c'est délicieux."

Vous pouvez désormais mener une vie saine et alcoolisée, sans les anciennes préoccuations sociales. Vous êtes un homme heureux (puisque l'on se fout des femmes ici) et équilibré.

En attendant, pause musicale.

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