17 janv. 2009

[Garces et hippies]


Bon, je me dois de vous prévenir : la lecture de cet article risque d’être fort fastidieuse (davantage qu’a l’accoutumé). Totalement shooté au paracétamol, (on fait avec ce qu’on à sous la main) un peu fiévreux, que de cadavres autour de moi, mouchoirs et PQ (c’est le dernier recours après l’épuisement des taschentur). De ce bureau noir, de petits monticules blancs, dégoulinant de morve, émergent. Bienvenue dans l’horreur de ma soirée. Bref si vous êtes peu motivée par de la lecture et par un travail de méninges passez votre chemin.
Venons en au fait, à cette révélation cauchemardesque qui ma porté hors de mon lit, de ses draps, de son confort. Bien plus horrible encore que ma (il faut bien le dire) pauvre condition actuelle. Cette révélation (n’y voyez là aucun rapport de corrélation entres mon addiction momentanée au paracétamol et ma fièvre) qui, finalement, débute avec un constat simple et logique.

Nous allons parler de l’underground, de la contre-culture et surtout des plus morbides créatures qui soit. Ne vous y trompez pas, malgré leur apparence humaine, radieuses, enjoué… sommeille en eux ce qui nous a valut les pires atrocités tout temps confondus, TROY, la religion, les croisades, l’humanisme, les sectes.
De ces sentiments que les stoïciens intégristes fuient comme la peste il en est un qui produit le plus de désastres, L’AMOUR. Cicéron ou Epictète déjà nous mettait en garde contre l’irrationalité de ce sentiment porté (dans l’apogée de la passion), par un érotisme pathologique.
Dépassons l’antiquité pour revenir à nos moutons : Les pavés éclatent sur les boucliers des forces d’interventions de toutes régions occidentales du globe, nous sommes dans les années 60 et c’est toute une population adolescente et pré-adulte qui s’insurge, s’organise autour d’idées d’un humanisme porté jusqu'à son paroxysme et surtout son absurdité.
Les hippies sont nés, le regard agar, imbibé de choses qui vous ramonent bien plus que de l’ibuprofène, utopistes aveugles, dispensant à l’humanité des messages d’amour et de paix.
Première contradiction, l’amour est l’antithèse de la paix, d’où mon introduction sur les stoïciens. Je m’explique, théoriquement, c’est « l’amour », ou du moins la passion et toute la palette de sentiments tel que la convoitise qui en découle qui a fait vaciller bien des civilisations. N’as t’on pas engager un massacre à Troy pour l’amour d’une Hélène ou envoyer s’écraser deux avion en plein Manhattan pour l’amour d’un dieu ?
Bon, vous avez compris le raisonnement… Or cette bande d’idéalistes chevelus avait trouvé certaines solutions en guise de verrou, tel que le pacifisme ou la drogue, qui permettaient de se défaire de certaines responsabilités.
De çà et là, les communautés ont poussé comme des champignons. L’Etat de nature qui y régnait en à rendu plus d’un totalement fou. L’amour libre!, vaste connerie, qui faisait appel à l’autocensure des sentiments plus que d’une réelle ouverture d’esprit. Justement l’amour déchaines les passions! Combien ont dû éprouver ce sentiment commun celui de la jalousie. Sentiments poussé à l’extrême, contrôlé, de fait, pas la prise de palliatifs (drogues etc) et enfin par ce fameux refoulement. On peut finalement observer que ce type de communautés n’a pas vraiment fonctionné, fatalement certains, d'entre eux sont devenus par la suite de grand conservateurs.

Bref ce qui se trame aujourd’hui (vision médicamenteuse) c’est la résurrection, et l’apparition d’un mouvement néo-hippie d’ampleur. La conjecture est plutôt bonne. Sur fond de crise, d’anniversaire et (re)découvertes des années flower power.
C’est vrai, vous me direz, que les années 60 furent des périodes de croissance, mais nous étions toutefois dans une crise de repères. Pour une partie de la population la convention ne faisait plus sens.
Ce qui démarre aujourd’hui avec l’économie va rapidement être suivie part une crise idéologique, tant les liens entre ces deux sphères sont confidentiels.
Ainsi méfiez vous des élans d’amour, des câlins gratuits, il se pourrait bien qu’un jour ou l’autre votre vie soit mise en danger par ces néo-hippies, ce jour là, et c’est tout mon plaisir, vous penserez à moi et à Cicéron.
Comme dirais Paka : die hippie Die !
Cet article doit faire de moi le nouveau Charles Maurras du blog, je m’en réjouis, bien que je ne porte pas une grande estime à sa pensée et ses écrits

Orthographe/Grammaire/Conjugaisons approximativement corrigés par Lyukla Pfadcofvan.